Homme de chiffres et de terrain, Christophe Didier est sous-directeur de la CCAP, où il veille à la rigueur comptable d’une institution pas comme les autres. Fidèle à ses valeurs, il conjugue précision professionnelle et engagement humain depuis près de vingt ans.
Il l’avoue volontiers. Christophe Didier est un homme de chiffres. « J’aime ce qui est scientifique. Quand on obtient un résultat, c’est soit juste, soit faux. Il n’y pas de place pour l’interprétation ». Ce goût pour l’exactitude et la précision lui est indispensable. En effet, Christophe Didier est, outre sous-directeur de la CCAP, responsable du département des finances de l’institution.
Et la comptabilité dans une caisse de pension, ça n’est pas la même que dans une PME ou une quelconque fabrique. « Toutes les institutions comme nous sont soumises à un modèle de présentation comptable bien précis », explique Christophe. Tout est ainsi très cadré et normé afin que l’on puisse comparer les institutions entre elles.
Un lien familial
Un cadre qui, loin de le freiner, lui va comme un gant et cet homme méthodique s’y retrouve parfaitement. Mais son lien avec la CCAP ne tient pas qu’à son goût pour l’ordre et les chiffres. Il est aussi beaucoup plus ancien, familial même.
Christophe Didier connaissait la CCAP depuis son enfance. Sa maman y travaillait, à la tête de la comptabilité justement. Et après ses études à l’Ecole de commerce de Neuchâtel, le jeune Christophe profitait de venir donner des coups de main à l’interne. Une fois diplômé, il s’imaginait partir dans le marketing et la publicité. Il vivait toutefois sa passion des chiffres en œuvrant pour des fiduciaires. En attendant mieux.


A la tête de la compta
Mieux, ça a été en 2005 quand un poste s’est libéré au service des collectives de la CCAP. Il a été engagé, à 25 ans, lui qui ne connaissait pas grand-chose au domaine. « Pour moi, la prévoyance, ce n’était qu’une retenue sur le salaire. J’ai ensuite compris toute l’utilité de la chose ». Sur le terrain, au contact des assurés et dans une équipe soudée, il a pris le pli. « Il faut dire que la CCAP, c’est un modèle à part. Une vraie mutuelle, où le client est vraiment au centre, sans actionnaires à rémunérer. Ça change beaucoup de choses ».
Il a ensuite passé un brevet fédéral de LPP puis, c’est une nouvelle opportunité qui s’est présentée à lui : sa maman partait à la retraite. « On m’a proposé son poste. Dans un premier temps, je n’en avais pas voulu. Puis, je me suis dit, pourquoi pas ? » Il a bien fait. Aujourd’hui, il le dit sans détour : « je suis très épanoui dans mes fonctions ». Depuis 2022, il est également membre de la direction.
Et quand il quitte les chiffres et les tableaux Excel, Christophe Didier retrouve le calme du petit village de Wavre, où il vit avec sa compagne et leur fille de 7 ans. Une vie posée, à l’image de son parcours.