Avec 55 millions de bénéfice et une performance de 6,1%, la Caisse cantonale d’Assurance populaire (CCAP) présente des résultats record pour son exercice 2021. L’institution de prévoyance a décidé de redistribuer près de la moitié de cet excédent à ses assurés.
Résultat record pour la Caisse Cantonale d’Assurance Populaire. L’exercice 2021 s’est achevé sur une performance nette de 6,1% et affiche ainsi un bénéfice inédit de plus de 55 millions de francs. Dès lors, le Conseil d’administration de la CCAP a décidé de redistribuer un peu plus de 20 millions de francs aux assurés de la caisse. Une somme qui sera allouée sous la forme de réduction des primes et/ou de redistributions directes d’excédent. Le reste du bénéfice sera quant à lui porté aux réserves destinées à consolider le bilan.
Bilan comptable doublé en dix ans
Cet excellent résultat est dû à la croissance continue des affaires de ces dernières années. Le nombre de contrats 2e et 3e pilier a poursuivi sa progression, tout comme celui des prêts hypothécaires. En dix ans, le bilan comptable de la CCAP a ainsi doublé, pour se monter aujourd’hui à près de 1,25 milliard de francs. « Cela fait de la CCAP un acteur essentiel en matière de prévoyance sur le marché neuchâtelois », souligne Dimitri Kroemer, son directeur général. La bonne santé de la CCAP lui a également permis de faire passer son taux de couverture de 113 à 118%.
Gestion prudente
La CCAP a pour mission d’encourager la prévoyance dans le canton de Neuchâtel en proposant des solutions de prévoyance professionnelle, d’assurance individuelle et de prêt hypothécaire. Plus de 11’000 personnes et 700 entreprises ou institutions lui font confiance aujourd’hui. Son activité est basée sur le principe de la mutualité absolue. L’institution a donc une responsabilité envers ses bénéficiaires. Consciente de cette réalité, elle adopte une stratégie d’investissements qui favorise la stabilité et une prise de risque équilibrée. Et toujours dans une optique de développement à long terme, la CCAP prend en compte les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance d’entreprise (ESG) dans le choix de ses investissements. « Cette gestion prudente depuis plusieurs années porte ses fruits, même dans un contexte toujours difficile », estime encore Dimitri Kroemer.