Depuis près de quarante ans, Sandra Schuepbach fait partie du paysage de la CCAP. Fidèle à son village de Sugiez comme à son métier de gestionnaire en comptabilité, cette Vuilleraine incarne la loyauté, la simplicité et la discrétion. Portrait d’une femme attachée à ses racines… et à ses chiffres.

Elle est une Vuilleraine pure souche, Sandra Schuepbach. Elle est née, a grandi, s’est mariée et a construit sa famille à Sugiez, petit village au pied du Mont Vully, au sud du Lac de Neuchâtel. Pourquoi quitter un endroit quand on s’y sent bien ? Et pour elle, la CCAP, c’est un peu pareil. « Elle a été mon seul employeur », explique-t-elle. En effet, elle est entrée en apprentissage de commerce dans l’institution en 1987. Et à part une parenthèse de sept ans lorsqu’elle est devenue maman, Sandra n’a pas bougé de là, fidèle au service de la comptabilité !

 

Son premier jour à la CCAP ? Elle s’en rappelle encore. Et ce n’était pas forcément un bon souvenir. « J’avais 15 ans, je débarquais de ma campagne dans la grande ville, j’étais complètement perdue. C’était un vrai choc. Le soir, je suis revenue en pleurant à la maison en disant à mes parents que je n’y retournerais plus », rigole aujourd’hui Sandra.

Depuis la passerelle de l'Utopie, avec en fond le Sud du Lac d'où elle vient.
Sandra Schuepbach avait fait son apprentissage à la CCAP.

Une pause de sept ans

La jeune fille timide qu’elle était a été immédiatement été placée… à la réception, histoire de connaître le baptême du feu, « avec des collègues de l’époque qui avaient un fort caractère ». Mais petit à petit, elle s’y est fait, a tenu bon et a fini par s’affirmer. Son apprentissage terminé, Sandra a été engagée au service de la comptabilité.

Quelques années plus tard, au début des années 2000, Sandra a fait le choix de se consacrer à ses deux enfants qui venaient de naître. Car pour elle, la famille, « c’est la priorité ». Cela a été des années de bonheur à voir grandir son fils et sa fille. Puis, lorsque ceux-ci ont pris un peu d’autonomie, elle a repris en 2007 sa place à la comptabilité de la CCAP, où elle est toujours aujourd’hui. « Je me suis toujours beaucoup plu dans les chiffres. »

Au fil du temps, la CCAP est devenue pour elle bien plus qu’un lieu de travail. Ici aussi, c’est un peu une famille, et Sandra Schuepbach s’y sent bien, à l’aise dans son « petit cocon » du service comptabilité. Car elle l’avoue volontiers : même si elle est ouverte, joyeuse et souriante, elle nourrit volontiers « un petit côté sauvage » qui apprécie d’être un peu à l’écart.

Aujourd’hui, une nouvelle étape s’ouvre. Ses enfants sont grands : à 28 ans, son fils est ingénieur en électricité et sa cadette de25 ans termine son bachelor en ergothérapie. Ils ont quitté le nid. Ou presque, sourit Sandra : « Parce qu’ils vivent quand même tous les deux à Sugiez ! » En tous cas, elle peut désormais profiter de faire des escapades en van avec son mari, avec qui elle célèbre cette année 30 ans de mariage.