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Un poste entre statistiques et probabilités

Sandra Noirjean, à quelques pas du siège central de la CCAP. (photo tripack.ch)

Sandra Noirjean occupe à la CCAP le poste d’actuaire. Une fonction centrale dans une institution de prévoyance comme la nôtre. Rencontre avec une amoureuse des statistiques et probabilités, qui est entrée dans l’entreprise il y a 26 ans.

Actuaire : Spécialiste de l’application du calcul des probabilités et de la statistique aux questions de prévoyance sociale, d’assurances et de finances. C’est ainsi que le dictionnaire définit cette fonction essentielle dans une compagnie d’assurances. A la CCAP, c’est Sandra Noirjean qui occupe ce poste depuis 26 ans. « Mon travail est d’analyser toute une série de données relatives à la population pour calculer les primes des nouvelles assurances-vie afin qu’elles soient au plus juste pour les assurés mais aussi qu’elles assurent une marge de sécurité à l’entreprise pour les mauvaises années », explique-t-elle.

Un jeu d’équilibriste

Un véritable jeu d’équilibriste à la recherche du compromis entre risques, coûts et sécurité. « Le but, c’est effectivement de trouver le meilleur équilibre entre tout cela, en tenant également compte des spécificités de la caisse ». Dans une compagnie comme le CCAP, l’actuaire joue un rôle absolument central. Comme celui du navigateur dans un équipage ? Sandra Noirjean est d’accord avec l’image.  « Il faut maintenir la caisse à flot, affronter les tempêtes ». Un gros défi, en résumé.
Jongler avec les chiffres et les courbes de statistiques, ce n’était peut-être pas ce que s’imaginait autrefois Sandra Noirjean pour son futur, elle qui avait fait une maturité… latin-anglais ! Quand elle a quitté ses Franches-Montagnes pour venir étudier le droit à Neuchâtel au début des années 1990, elle avait quand même examiné en détail le programme des cours de la faculté des sciences. Cette formation de sciences actuarielles lui avait alors tapé dans l’oeil. « J’aime la diversité. Il y avait là-dedans un peu de tout ce que j’apprécie : des maths, des statistiques, de l’économie, du droit et de la démographie. Alors, je m’y suis inscrite ».

La formation d’actuaire est très diversifiée. C’est ce qui a plu à Sandra Noirjean. (photo tripack.ch)

Une année au Québec

Une fois diplômée après trois ans d’étude, Sandra Noirjean est alors partie en Suisse-alémanique, puis au Québec. Dans la Belle Province, elle est allée rejoindre ses parents qui y avaient entretemps acheté un domaine agricole, quittant ainsi leur Jura d’origine. « J’y suis restée une année, puis je suis revenue en Suisse. J’ai vu une annonce pour un poste de gestionnaire 3e pilier à la CCAP. Et voilà ! 26 ans plus tard, j’y suis toujours », lance-t-elle dans un grand rire. Depuis, elle a fait « le tour de la maison » avant de prendre les fonctions d’actuaire et de sous-directrice. « Ce qui me plaît à la CCAP, c’est la vision des choses. Nous sommes une mutuelle, sans actionnaires à rémunérer. On travaille vraiment pour nos assurés. Ce sont des valeurs avec lesquelles je suis complètement en accord ».

Franches-Montagnes, mon amour

Lorsqu’elle quitte des yeux ses tableaux Excel et ses colonnes de chiffres, elle peut donner un coup d’œil à la Collégiale par la fenêtre de son bureau. Mais son regard aurait sans doute envie d’aller un peu au-delà. Jusque vers les Franches-Montagnes. Car après avoir vécu en divers endroits du canton de Neuchâtel, elle y habite à nouveau ! Pour cette maman d’une fille de 17 ans, rien de mieux que de se ressourcer entre les collines et les sapins qui l’ont vu grandir. « Pour me détendre, je vais me balader dans la nature. Par exemple du côté de l’Etang de la Gruère. C’est tellement beau ! Franchement, il n’y a pas besoin d’aller ailleurs, non ? »

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