En cette fin d’année, la CCAP s’apprête à vivre un grand changement. Responsable du département vente, Gilles Schwab va prendre sa retraite, après une longue carrière dans l’assurance, et notamment la prévoyance. En effet, s’il a passé les 12 dernières années à la CCAP, il avait auparavant travaillé successivement 23 ans dans d’autres compagnies.
Arrivé à la CCAP courant 2023, Sébastien Nappez prendra sa succession. Professionnel de la prévoyance au parcours atypique, il aura pour tâche de continuer ce qui a été fait, en apportant sa touche personnelle.
C’était l’occasion d’une rencontre avec ces deux collègues pour échanger quelques impressions avec eux, entre deux éclats de rires complices.
Gilles, comment appréhendez-vous cette prochaine retraite ?
Cela fait bizarre de se retrouver tout à coup dans la peau de ceux que l’on a conseillé durant de si nombreuses années. Je suis serein et anxieux à la fois. Serein, car je laisse ma fonction en de très bonnes mains. Anxieux, car c’est assez vertigineux de se dire qu’il n’y aura désormais plus d’obligation professionnelle. Cela fait 50 ans que je travaille, quand même ! Cela amène à une réflexion sur la manière de profiter de ce temps libre. Il me faudra à nouveau être créatif, mais cette fois-ci pour moi-même.
Et vous, Sébastien, comment voyez-vous la succession ?
Je suis très confiant. La transition se fait de la meilleure des manières. Nous avons travaillé en binôme durant une année et demi et avons énormément partagé. Nous avons beaucoup appris l’un de l’autre. Nos échanges vont me manquer et surtout son sens de l’humour, notamment ses jeux de mots qu’il adore et que je ne saisissais pas toujours ! Avec Gilles, nous partageons une même vision du métier, mais avec une approche différente. Gilles est plus « papier », moi je suis plutôt « digital ». Mon objectif est de poursuivre le travail accompli tout en y en apportant ma touche personnelle. Ce sera une évolution, pas une révolution.
Comment imaginez-vous cela ?
Mon souhait serait d’intégrer davantage les nouvelles technologies dans notre activité, en particulier l’intelligence artificielle, qui pourrait améliorer considérablement notre efficacité. Ces innovations représentent le futur. Mon objectif serait également de fournir encore plus d’informations à nos clients en mettant à leur disposition un portail dédié, un projet qui est d’ores et déjà agendé. Ce dernier leur offrirait un accès permanent à leur dossier ainsi qu’aux documents les concernant. L’idée est aussi de continuer à soutenir les collaborateurs et assurer les bonnes relations avec tous nos partenaires. J’aimerais que les conseillers en prévoyance soient plus autonomes et aient des compétences plus étendues dans le domaine de la LPP pour accompagner aux mieux nos entreprises. Enfin, je voudrais contribuer à la création de nouveaux produits qui répondent aux besoins de la clientèle neuchâteloise dans un monde en constante évolution.
Gilles, comment avez-vous vu changer le monde de la prévoyance ?
Cela a beaucoup évolué vers davantage de technicité, de complexification et de réglementation. Cela requiert des compétences de plus en plus pointues pour appréhender les situations des individus dans leur globalité. Et cela continuera dans ce sens. Les assurés aussi ont subi ces changements. Ils font face à une masse d’informations et ont de la peine à trier ce qui est exact ou pas et savoir ce qui les concerne vraiment. Les nombreux projets au niveau fédéral apportent également beaucoup d’incertitude. Il est difficile de s’y retrouver.
Et la CCAP, comment a-t-elle changé ?
Elle a évolué au rythme des défis qui se présentaient, en réussissant à adapter ses offres aux exigences des clients. Ici, on ne s’occupe que de prévoyance, c’est notre spécialité. Ce qui nous permet de toujours être à la page et d’accompagner spécifiquement les clients dans ce domaine.
Sébastien, comment vous préparez-vous alors à cet avenir si complexe ?
Je n’ai pas d’appréhension particulière. Nous avons toujours su nous adapter. Il faut prendre le temps, renforcer l’accompagnement des conseillers, leur donner les formations adéquates. Nous évoluons avec ce monde qui se complexifie. Ce qui est différent à la CCAP, c’est que nos solutions d’assurance vie ne sont pas basées sur des fonds de placement. Cette approche garantit une sécurité tout en protégeant contre les variations fréquentes des marchés financiers.
Gilles, avez-vous un conseil pour Sébastien ?
Je lui conseillerais de continuer sur la voie qu’il a évoquée plus haut, en gardant toujours une vision vers le futur, sans jamais s’éloigner des valeurs fondamentales qui font notre ADN. Je suis persuadé qu’il saura faire évoluer l’institution dans le bon sens.
Et vous Sébastien, un souhait pour Gilles ?
Je lui souhaite de profiter à fond de son temps libre, qu’il puisse faire tout ce qu’il aime. Et notamment le ski, dont il est passionné. Il pourra désormais dévaler les pentes pendant que d’autres seront au bureau. Il nous enverra sûrement des selfies !
On peut vraiment dire que la CCAP est prévoyante. En effet, grâce à cette anticipation, la qualité est et restera une priorité dans le service offert à ses clients.
Nous avions consacrés des portraits à ces deux collaborateurs. N’hésitez pas à aller relire ces articles.
