Actualités

Portraits

« La prévoyance est pour moi un terrain de jeu »

A 33 ans, Quentin Serex est actuaire à la CCAP. (Photo. P. Di Lenardo)

Quand il a quitté son canton de Genève natal il y a bientôt trois ans pour venir travailler à la CCAP, Quentin Serex a eu le coup de cœur. « Je ne connaissais pas du tout Neuchâtel. J’ai découvert une région où tout est proche, avec de l’espace, des loyers abordables et où les gens sont toujours disponibles pour causer 5 minutes ou boire un verre après le bureau. Tout autre chose qu’à Genève », s’amuse le jeune homme.

Actuaire depuis deux ans

A 33 ans, titulaire d’un bachelor en sciences économiques doublé d’un master en sciences actuarielles, Quentin Serex occupe à la CCAP le poste d’actuaire, aux côtés de l’actuaire principale, Sandra Noirjean. Un doublon ? Surtout une saine confrontation des sensibilités et une sécurité pour l’institution.

Les actuaires évaluent les risques et les projections financières qui en découlent. Leurs calculs déterminent la cotisation que devra verser l’assuré et les montants nécessaires à l’institution pour garantir ses engagements. Leurs prévisions tiennent compte de nombreux facteurs: statistiques de sinistralité, augmentation de l’espérance de vie, évolution des marchés financiers etc. Des compétences essentielles pour la pérennité d’une institution telle que la CCAP, dont la santé financière a toujours été très stable depuis sa fondation en 1898.

Débuts dans une multinationale

Ainsi, Quentin Serex s’est-t-il fait une place dans un environnement de travail varié au sein d’une institution à taille humaine. « ça me change de ma première expérience professionnelle », lance-t-il. Jeune diplômé, il avait fait ses armes dans la succursale nyonnaise d’une multinationale en consulting. Un milieu ultraspécialisé, anonyme, où les méthodes managériales sont rudes et les échanges entre collègues plutôt rares.

Changement complet en arrivant à la CCAP. « Ici, je ressens que l’entreprise investit réellement dans ma personne, qu’elle se soucie de moi en tant qu’individu et qu’elle souhaite m’aider à progresser ». Et aussi de s’épanouir dans le monde des chiffres qu’il affectionne tant. « J’ai toujours aimé les mathématiques, mais celles qui ont une certaine « utilité », qui sont concrètes. Avec l’actuariat, les mathématiques interagissent vraiment avec la réalité des gens. Je voulais un challenge intellectuel. La prévoyance est terrain de jeu assez vaste pour moi qui suis attaché à la fois à l’équité et à l’exactitude ».

The red Ford Mustang

Mais qu’on ne s’y trompe pas. Loin d’être un austère matheux, le jeune homme a l’esprit ouvert, l’humour toujours présent. Il se fait même un peu rebelle, quand il avoue aimer faire ronronner sur les virages du canton le moteur de sa rutilante Ford Mustang, « une voiture qui est un peu dans l’excès, mais il est encore temps pour moi de rouler avec ce genre de véhicule ». Car il se voit bien se caser et fonder un jour une famille, lui qui a aujourd’hui « une vie plus apaisée ».

Son petit coup de folie, c’est sa Ford Mustang qu’il adore conduire sur les virages du canton de Neuchâtel. (Photo. P. Di Lenardo)
Auteur

administrateur