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« La vie, c’est comme une course à pied »

Conseiller en prévoyance rattaché au bureau chaux-de-fonnier de la CCAP, David Robert-Nicoud aime courir. Mais pas n’importe où ni comment. Il aime les longues distances dans les contrées désertiques, avec un minimum de matériel. Pour lui, c’est un peu une métaphore de l’existence.

Conseiller en prévoyance à la CCAP depuis 2013, David Robert-Nicoud est un fan des courses à pied au long cours. (Photo tripack.ch)

« Prévoir sa retraite, c’est un peu comme projeter une course à pied. Il faut se préparer au mieux pour atteindre son but, en gérant son effort, en s’économisant », image David Robert-Nicoud. Conseiller en prévoyance à l’agence générale CCAP de la Chaux-de-Fonds, il sait de quoi il parle, tant en matière de prévoyance que de course à pied. Lui qui a déjà couru trois marathons est un habitué des longues distances. Mais c’est un genre de course bien plus sauvage qu’il préfère.

« J’aime partir à l’aventure », explique-t-il. Un billet d’avion pour une destination lointaine, un parcours plus ou moins tracé, une boussole et des « runners » aux pieds. C’est tout, ou presque, ce qu’il lui faut pour passer de belles vacances.

Une expérience mystique

Ainsi, il a traversé les montagnes marocaines ou la Suède jusqu’à la Baltique. Toujours selon le même principe. « Le matériel est préparé avec soin et compté, car on doit tout porter. En général, pas plus de 6 kilos d’équipement dans le sac à dos. Et chaque jour comporte toujours trois inconnues : on ne sait pas vraiment où on va courir nos 4 à 5 heures, où on va dormir et où on va pouvoir trouver de l’eau ».

Lors de ses périples, David Robert-Nicoud voyage très léger, et ne sait pas forcément à l’avance où il pourra trouver de l’eau. (photo DR)

Pour lui, ce dénuement permet un retour à l’essentiel, aux valeurs fondamentales. C’est de préférence avec son amie que David Robert-Nicoud fait ce genre d’épopée. Une expérience souvent sensitive, quasi mystique. « Quand on court comme ça, avec presque rien, on se sent libre. Il n’y a que le bruit du vent et de son souffle. Au bout d’un moment, on entre dans un état second. Généralement, dès que je dépasse une heure de course, j’oublie le temps et l’effort ». La traversée de contrées parfois désertes donnent alors aux rencontres une valeur particulière. « Dans ces moments, la relation avec l’autre est importante ».

C’est en compagnie de son amie qui partage sa passion pour la course à pied que David Robert-Nicoud effectue ses voyages en courant. (photo DR)

Du béton jusqu’aux assurances

Et le contact humain, c’est bien cela qui a amené aussi David Robert-Nicoud vers le monde des assurances, et en particulier celui de la prévoyance.  « Je m’intéresse plus aux gens qu’à leurs biens », explique celui qui est entré à la CCAP sur les conseils d’un collègue. Pourtant, ce n’est pas dans ce domaine que David Robert-Nicoud avait démarré sa vie professionnelle, mais plutôt… dans le béton. Après avoir grandi à Corcelles-Cormondrèche, le jeune David avait effectué un apprentissage de dessinateur en génie civil et béton armé, terminant son CFC 3e du canton. Son employeur, les Ponts et Chaussées, lui avaient ensuite confié la responsabilité des ouvrages d’art. Puis il avait rejoint un bureau d’ingénieurs civils du canton pour une dizaine d’années. La conjoncture étant ce qu’elle était, David Robert-Nicoud s’est était alors trouvé dans l’obligation d’envisager une reconversion. Son goût du contact, son sens de la vente l’avaient ainsi conduit vers les assurances.

Après plusieurs expériences, tant en indépendant qu’auprès d’une grande compagnie, il arrive à la CCAP en 2013. Depuis, il a notamment contribué à la popularisation des prêts hypothécaires. Aujourd’hui rattaché au bureau chaux-de-fonnier, David Robert-Nicoud conseille ses clients avec engagement. « La prévoyance permet de garder un niveau de vie choisi pour l’âge de la retraite. C’est un principe auquel je crois sincèrement ».

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