Actualités

Portraits

Aux commandes du service médical de la CCAP

 

Pendant 20 ans assistante médicale à l’hôpital du Val-de-Travers, Catherine Blaser a découvert le monde des assurances en entrant à la CCAP en 2003. (photo P. Di Lenardo-BIZKIT)

Catherine Blaser dirige le service médical de la CCAP. Elle règne ainsi sur les données médicales des assurés, en complète indépendance et en toute confidentialité.

Depuis 2008, Catherine Blaser est aux commandes du service médical de la Caisse Cantonale d’Assurance Populaire. Son job ? Examiner au plan médical les demandes des assurés dans les secteurs 2e et 3e piliers.

En prévoyance, la santé de l’assuré est une donnée essentielle. « Pour la compagnie, un assuré est un client, mais c’est aussi un risque qu’il faut savoir évaluer par rapport aux éventuelles prestations futures », explique Catherine Blaser.

Emettre des réserves

Ainsi, une assurance peut émettre des réserves, voire refuser un client potentiel en fonction de son état de santé. Ceci contribue à assurer une égalité de traitement pour l’ensemble de la communauté des assurés. Catherine Blaser doit ainsi en juger, selon les données médicales à disposition dans le dossier et avec le concours du médecin-conseil de la CCAP ou du réassureur, voire du médecin traitant du futur assuré. A elle de statuer au final. « Parfois, c’est rude. Nous ne sommes pas tous égaux devant la maladie. Hélas, certaines personnes ne peuvent être acceptées. Mais je m’efforce de toujours considérer les choses avec humanité et compréhension. Surtout, je tiens à être juste avec les assurés », explique Catherine Blaser.

Confidentialité totale

L’état de santé des assurés reste bel et bien confidentiel. Catherine Blaser règne sur ses dossiers en totale indépendance, et surtout avec une complète confidentialité. « Ni la direction de la CCAP, ni les gestionnaires de dossier n’ont accès aux informations médicales des assurés. C’est indispensable. Et normal, aussi ! » Entre les demandes d’adhésion ou de prestations (libération de primes, par exemple), elle examine plusieurs milliers de cas par année.

En travaillant dans une assurance, en traitant parfois certains dossiers, je me suis rendue compte à quel point il était important d’être correctement assuré. Du coup, je me suis constitué un solide troisième pilier !

Cette maman de deux enfants adultes (sa fille Emilie est comédienne, son fils Mathieu parcoure les routes au volant d’un camion) arrive chaque matin à son bureau avec le sourire. « J’adore mon job. Je ne m’y ennuie jamais. Je suis en contact sans arrêt avec plein de gens. » De quoi contenter cette femme joviale, au contact facile.

Vingt ans à l’hôpital

Ancienne secrétaire médicale, elle avait d’abord travaillé une vingtaine d’années dans le monde hospitalier, notamment à l’hôpital du Val-de-Travers. Avant de venir intégrer l’univers des assurances dès 2003. « Pour le poste que j’occupe, avoir des notions médicales est un grand avantage », explique-t-elle.

Reste qu’en arrivant à la CCAP, Catherine Blaser a surtout eu une prise de conscience. « En travaillant dans une compagnie d’assurance, en traitant parfois certains dossiers, je me suis rendue compte à quel point il était important d’être correctement assuré. Du coup, je me suis constitué un solide troisième pilier ! »

 

 

Auteur

administrateur