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La CCAP aide à remplir les Free-Go

Les fondatrices de Free-GO. A gauche, Mélanie Rosselli, vice-présidente et à droite, Marilyn Béguin, présidente. Toutes deux devant des frigos bien garnis.
Les fondatrices de Free-GO. A gauche, Mélanie Rosselli, vice-présidente et à droite, Marilyn Béguin, présidente. Toutes deux devant des frigos bien garnis.

Pour soulager ceux qui n’ont pas à manger tout en luttant contre le gaspillage alimentaire, l’association Free-Go met à disposition gratuitement de la nourriture dans plusieurs réfrigérateurs à travers le canton de Neuchâtel. La CCAP a récemment donné son soutien à ce projet.

« Tant le gaspillage alimentaire que la pauvreté me révoltent. J’avais envie d’agir », lance Marilyn Béguin. Avec Mélanie Rosselli, elle a fondé l’an dernier Free-Go , une association qui vise le double but de valoriser la nourriture invendue en la donnant gratuitement à ceux qui sont dans le besoin. Comment ? En installant des frigos en divers endroits du canton, et en les alimentant de denrées récupérées auprès d’un réseau de partenaires.

Sensible à cette action d’utilité publique, la CCAP a décidé de soutenir financièrement la jeune association. « Nous vivons uniquement de dons, notre travail est bénévole. Ce genre de soutien est donc très important pour nous. Le don de la CCAP, nous souhaitons l’utiliser pour financer l’achat d’une cellule de refroidissement, qui nous permet de refroidir les plats cuisinés avant de les mettre dans nos frigos », explique Marilyn Béguin qui préside Free-Go.

Actuellement, l’association dispose de cinq réfrigérateurs (bientôt six !) dans les divers districts du canton de Neuchâtel. « Notre objectif, c’est d’en avoir un par commune, que notre projet grandisse et puisse non seulement donner à manger aux gens, mais aussi pourquoi pas donner aussi du travail », explique la présidente.

Le projet Free-Go est en pleine croissance. Car le besoin est bien là. « Surtout depuis la crise sanitaire récente. La précarité est plus que jamais une réalité dans le canton ». Pour fonctionner, l’association compte sur des dons et le travail de ses six membres bénévoles. La nourriture, généralement des invendus, est fournie par un réseau de commerçants indépendants, des parascolaires et des restaurateurs de la région. La grande distribution n’entre quant à elle pas en matière, soit parce qu’elle dispose de ses propres réseaux de valorisation, soit parce qu’elle détruit les denrées invendues.

Les frigos sont ouverts selon des horaires précis. Les bénéficiaires peuvent venir se servir gratuitement, mais raisonnablement. Leur anonymat est garanti. « Souvent, ils nous laissent de gentils messages, notamment au travers des réseaux sociaux  », s’émeut Marilyn Béguin.

Pour la CCAP, qui met la solidarité au centre de ses préoccupations, un tel projet mérite d’être soutenu largement.

 

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