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En soutien à Léo Guenin qui se perfectionne sur les neiges suédoises

Quand on est skieur de fond et qu’on veut progresser, l’idéal est d’aller s’entraîner là où ce sport est une vraie religion : la Scandinavie. C’est pourquoi depuis août dernier, Léo Guenin vit en Suède, à Luleå, une ville du nord du pays, qui offre des conditions hivernales idéales. A 19 ans, le skieur de fond neuchâtelois consacre désormais tout son temps à la pratique du ski de fond. Il se me mesure aux meilleurs mondiaux lors des compétitions nationales. « Pour moi, cette expérience est une grande découverte, une incroyable leçon de vie », explique le jeune homme.

CFC de médiamaticien

Après avoir terminé l’an passé son CFC de médiamaticien, durant lequel il n’avait pu se consacrer pleinement au ski de fond, Léo Guenin avait décidé de donne un coup de boost à sa carrière sportive en intégrant durant une année un club suédois. Afin de financer ce séjour, il a pu compter sur le pécule accumulé durant ses années d’apprentissage, mais aussi sur l’aide de sa famille et de quelques sponsors, dont la CCAP qui le soutient dans sa démarche.

Léo Guenin a grandi au Val-de-Ruz, dans une famille très sportive. C’est vers 10 ans qu’il a montré son intérêt pour le ski de fond. Après avoir été sélectionné dans le cadre du giron jurassien, il a intégré le Centre Régional de Performance et a commencé à cumuler les récompenses : champion romand U14, vice-champion U16. Il a également gagné quatre fois la coupe suisse OJ. Il a aussi depuis réalisé 3 TOP 20 en Coupe d’Europe ainsi que 2 TOP 10 en Coupe de Suède.

Entraînement intensif

En Suède, il passe désormais à un niveau supérieur. « La charge d’entraînement est bien entendu beaucoup plus importante. Si la base est similaire, c’est au niveau de la préparation estivale que l’approche est différente. D’autre part, l’implication des entraîneurs techniques est très importante pour optimiser la pratique de manière individuelle », explique-t-il. Les infrastructures estivales ainsi que les moyens financiers mis en œuvre pour le sport par les communes sont aussi beaucoup plus développés, (piste de ski à roulette, soutien des athlètes, neige artificiel, stade de ski de fond).

Le ski nordique est divisé en deux catégories, classique et skating, et se concourt en deux styles distincts : sprints et distances. « Je suis à l’aise un peu dans tout, avec une préférence pour le sprint », souligne le Neuchâtelois. A ce stade, le jeune homme est en tous cas très content de sa préparation. « Je me suis bien amélioré et les efforts commencent à porter leurs fruits ! »

Et l’avenir ? Peut-être que Léo prolongera un peu son séjour nordique pour parfaire sa préparation. Il est à ce sujet toujours à la recherche de soutien afin de professionnaliser et perfectionner mes entraînements. Et ensuite, il souhaite revenir en Suisse avec le souhait d’y poursuivre sa carrière « et d’être sélectionné en équipe nationale ».

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Auteur

Patrick Di Lenardo